Le droit des animaux déjà présent depuis la fin du XXè siècle ne cesse de se développer. Ses défenseurs militent pour que les animaux ne soient plus considérés comme des objets et qu’ils puissent bénéficier d’une personnalité juridique. Les détails dans les lignes qui suivent.
La relation entre les animaux et l’environnement
Les animaux jouent un rôle important dans l’écosystème, par exemple, dans la chaîne alimentaire. Toutes les espèces sont concernées. Ne pas respecter les périodes de pêche ou de chasse, entre autres, peut avoir des conséquences néfastes et peut déséquilibrer le rythme naturel de pondaison ou de reproduction. Aujourd’hui, porter de la fourrure peut être mal vu. La consommation massive ainsi que les chaînes industrielles de viande d’animaux sont considérées comme extravagantes pour certains. Des documentaires montrent la maltraitance dans l’élevage massif des animaux, comme les bovins ou les porcs, et un manque d’oxygène dans la pisciculture. Consommer de la viande dérivée de ce genre d’environnement peut être néfaste pour la santé. Des études démontrent d’ailleurs une mauvaise qualité de la viande d’animal due à son stress lors de l’élevage. Ainsi, de plus en plus de personnes sont sensibilisées à acheter chez les marchands et les vendeurs locaux qui garantissent un élevage dans de bonnes conditions. Certains individus deviennent même végétariens, voire végétaliens.
Les animaux sont des êtres sensibles
La sensibilité animale se développe de plus en plus au fil des années, surtout lors des découvertes scientifiques qui avancent des affirmations selon lesquelles les animaux ressentent la souffrance et la douleur lorsqu’on les maltraite. Même si le droit animalier existe, les animaux domestiques, sauvages, d’élevage ou de laboratoire ne sont pas égaux devant la loi. De plus, le droit animal varie encore selon les sociétés, les époques et les opinions. Des vidéos mises en ligne démontrent cette différence. Le contenu de ces vidéos choquantes, qui ont pour but de sensibiliser la population, montre des scènes de cruauté qu’on voit la plupart du temps dans les abattoirs. On note, par exemple, les vidéos publiées par l’association française Ethique et animaux L214 qui ont suscité une prise de conscience des consommateurs. L’association souligne fortement la sensibilité des animaux qui est mentionnée dans l’article L214-1 du Code rural de 1976.
Une évolution relative
En principe, le droit animalier constitue l’ensemble des lois relatives à la protection des animaux. Il existe déjà depuis 1970, où plusieurs associations militaient pour la protection et la défense des animaux. On peut citer la Société Protectrice des Animaux ou la fondation 30 millions d’amis. Chaque association définit ses convictions et ses luttes particulières. L’intérêt est que certains avancent une approche plus tolérante et d’autres non. Des sujets, comme l’utilisation d’animaux comme cobayes ou dans les cirques, font encore débat. On remarque une forte évolution du droit des animaux dès les années 2000. On assiste d’ailleurs à l’émergence de nombreux mouvements de défense des animaux en Angleterre, aux Etats-Unis ou en Europe. Il y a notamment le mouvement Peta (People for the Ethical Treatment of Animals), aux Etats-Unis, qui fait partie des mouvements les plus célèbres.